La 26e édition de la fête de la musique à Aurillac s’est déroulée par un temps estival pour la nuit la plus courte de l’année, mais certainement pour cette manifestation un cru exceptionnel par la diversité et la qualité musicales. L’ événement a été lancé en 1982, et en 2007 ce sont 130 pays, 400 villes sur cinq continents qui l’ont célébré.
La démarche première c’était de descendre dans la rue pour jouer d’ un instrument, et chanter, même en étant néophyte, débutant, ou confirmé.
Sergent pepere en déambulation à Aurillac
La scène ouverte avec le bon vieux « bœuf » laisse de plus en plus la place à des groupes déjà rôdés musicalement qui s’essaient à une première rencontre avec le public, au disc jockey qui ne pousse que le décibel, mais les anciens tiennent toujours le bémol!
Les Aurillacois étaient nombreux pour écouter les groupes parsemés dans la ville: un déambulatoire avec Sergent Pepere a donné la note avec leur appétit festif dans les rues sur un style jazz, trad, l’ ensemble vocal dirigé par Gérard Delbosc, de la musique traditionnelle, folklorique, le pianiste de Boogie Woogie soliste, l’ ensemble à cordes, le groupe Blitz devant le magasin Shop Music, le podium ouvert très rock place de l’hôtel de ville, le groupe Tico, et sa chanteur Gaëlle, qui s’est étoffé d’un percussionniste en donnant davantage une couleur bossa, jazz funk, reggae à leurs compositions interprétées par Anne Gaëlle, et les plus nostalgiques pouvaient s’échauffer les semelles avec les airs de bal populaire de Didier Malvezin sur les bords de la Jordanne.
Toute les genres de musique étaient bien représentés avec de vrais musiciens. Le Cantal était à la hauteur du but recherché, sans trop d’ invasion de mélodies en boîte. La fête de la musique 2007 à Aurillac a provoqué l’enthousiasme des spectateurs et était parfaitement hétéroclite.
Photo: Didier – iLACA