A la croisée des arts de la rue, de nouveaux modèles artistiques font leur apparition: électroacoustique, synthétique, lumières vidéo projetées. Le son et les lumières deviennent les acteurs virtuels d’une nuit pendant le festival international de théâtre de rue d’Aurillac 2007. Après une présentation en avant première de Compagnie Off avec » Paraboles », pièce électrolytique pour soprano et dispositif vidéo interactif , qui sera présente à Paris pour » Nuits Blanches » au mois de septembre, c’est Puce Muse qui a fait sa lumière.
» Aurillac 360° » présenté par Puce Muse, le soir de ses représentations, appelle les cloches d’Aurillac qui jouent ensemble à l’unisson sous la houlette d’un chef d’orchestre : Nolwenn Hugain et le méta instrument piloté par Serge de Laubier ( tout droit sortie du monde humanoïde des robots), et de musiciens qui ont pour seuls instruments des joysticks (manettes de jeux).
Pendant 55 minutes les bâtiments du Trésor Public de la ville se métamorphosent, se transforment en couleurs et en images, et le maître d’œuvre bouleverse tous vos repères avec des images en trois dimensions, des effets numériques à fusion. Spectacle à voir pour les amateurs (également le 23 août place des Carmes, gratuit).
Photos du festival: Didier – iLACA