Le Musée d’Art expose aux Ecuries, rue des Carmes à Aurillac, les ouvres de Zingg jusqu’au 21 juin 2008. 40 tableaux issus d’une collection privée sont exposés. Le peintre franco-suisse Jules-Emile Zingg était natif de Montbéliard dans le Doubs. Elève de Giacometti à l’Ecole des Beaux- arts de Besançon, il entre à l’atelier de Cournon et à l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris. Il découvre le Cantal en 1917 et de 1924 à 1925 revenant en Auvergne il côtoie l’Ecole de Murols. Il exporte ses peintures en 1921 au Japon et aux USA.
Peinture de Zingg
Sa peinture postimpressioniste, post fauviste est personnelle et sincère avec des tons couleur terre pour des paysages devant lesquels il a planté son chevalet afin de réaliser ses ouvres. A l’occasion du vernissage Rosine Favey-Zingg qui regrette de ne pas avoir connu son beau- père, a lu avec émotion des poèmes du livre : « Zingg, la terre et les hommes » aux éditions aurillacoises » L’homme bleu » écrit par Marie Agnès Roch et Bernard Giusti.
Rosine Favet Zingg
Infos pratiques :
Musée d’Art et d’Archéologie
Du lundi au samedi de 13h30 à 18h30
Exposition aux Ecuries
Jardin des Carmes
Aurillac / Cantal
04 71 45 46 10
Livre en librairie :
Zingg, la terre et les hommes
Photo: Didier – iLACA
Docteur en Histoire de l’art, auteur de conférences sur Jules-Emile Zingg, en relation avec son fils Jean-Pierre, les Musées de Montbéliard et de Besançon, j’aimerais rectifier l’information de l’exposition à Aurillac :
1. Félix GIACOMOTTI, qui fut 1er Prix de Rome en 1854, devient le professeur Jules-Emile Zingg en 1899. Mais il est âgé de 70 ans. L’enseignement de Giacomotti, trop académique, déçoit Zingg qui ne reste qu’un an. (Après plusieurs années d’expositions aux Salons parisiens et Expositions Universelles, le peintre s’était vu offrir en 1890 par la municipalité de Besançon, le poste de directeur de l’école des Beaux-Arts ainsi que la conservation du musée).
2. Jules-Emile Zingg réussit son concours d’entrée à l’Ecole des Beaux Arts de Paris le 8 novembre 1902 et se classe premier au concours de fin d’année en juin 1903. Il entre dans l’atelier de CORMON.
Fernand-Anne Piestre est connu sous le pseudonyme de Cormon (Paris, 1845-id. 1924).
En 1911, Zingg devient 2e Second Grand Prix de Rome malgré l’opposition de Cormon.
Par contre, Cormon encourage Zingg à tenter le Prix National qu’il obtient pour La Terre, en 1913.
Votre exposition m’intéresse, mais hélas je ne pourrai pas la voir, si elle se termine en juin.
Avec mes meilleures salutations
C. Duverget
Auteur du catalogue raisonné et d’une biographie sur le peintre Félix-Henri Giacomotti, je tiens à corriger la relation entre Zingg et Giacomotti :
Il est vrai que Zingg ne reste qu’une année auprès de Giacomotti car déçu de l’enseignement académique. Toutefois au début du XXe siècle, le peintre montbéliardais revient à Besançon ou du moins expose ses toiles dans plusieurs vitrines de la ville.
Il présente alors son travail avec quelques artistes locaux notamment Giacomotti qui curieusement revient presque systématiquement au côté de son jeune élève. Peut-être Giacomotti n’est t’il pas étranger à ces expositions ?
Mon grand-père, Henri Déziré, artiste peintre décédé en 1965 était un ami de monsieur Zinng; j’ ai dans mon enfance entedu parler de leur relation artistique. Pourriez vous m’en faire savoir plus et je vous en remercie ( par mail à yr.cosmetiques@yahoo.fr. Merci