Claude Grimmer, née dans le Cantal, est Maître de Conférence à l’Université de Clermont- Ferrand, intéressée par l’histoire, surtout celle du Cantal, depuis toujours. Elle a publié de nombreux ouvrages et nous l’avons rencontré suite à la réédition de son livre : « Histoire des rues d’Aurillac » (éditions : De Borée), écrit suite à une recherche rigoureuse et passionnée.
Ce livre s’utilise un peu comme un dictionnaire et le lecteur pourra l’utiliser à sa guise. Les noms des rues sont classés par ordre alphabétique, le livre est très bien illustré, avec de nombreuses photos et reproductions de l’époque. Claude Grimmer retrace le passé politique, économique, et social de sa ville, en y mêlant des anecdotes curieuses ou amusantes, des explications sur les significations d’une appellation, des biographies de personnalités. Les aurillacois de longue date y retrouveront des souvenirs, les nouveaux arrivants apprendront à connaître l’histoire passionnante de leur ville.
Claude Grimmer, Histoire des rues d’Aurillac
On apprend avec la lecture de cet ouvrage qu’au XVIIème siècle la « rue de Noailles » se nommait soit la » rue des esclops », soit la » rue des sabots »: c’est la première rue d’Aurillac baptisée avec un nom d’homme de l’époque et bienfaiteur, puis elle fut rebaptisée sous la Révolution : » rue des Droits de l’Homme » et reprend son nom sous la Restauration. Cette rue rappelle l’importance de l’artisanat dans la ville à l’époque avec en 1860 une centaine de sabotiers qui se reconvertissent dans la fabrication de la galoche, avant 1914, 145 00 paires sont fabriquées dans la cité Géraldienne.
La » rue Baldeyrou », ancienne « rue St Marcel », aurait pu s’appeler à l’époque la » rue des frères », mais une pétition a modifié l’appellation pour perpétuer le souvenir d’un autre bienfaiteur :Jean, dit Felix Baldairoux. La « rue du Buis » qui longe la Jordanne était peuplée d’artisanants, d’auberges. En 1770 on y organise la première représentation théâtrale en salle. L’historienne nous donne même le nom de la pièce, le numéro des rues et celui des tavernes dans son livre. Mais la mémoire collective garde le souvenir des maisons dites de « tolérance » installées dès 1833.
On part à la découverte de cette ville de pélerinage, de marchands, de magistrats- qui enfermée par des remparts s’ouvre enfin -grâce au livre de Claude Grimmer: » Histoire des rues d’Aurillac » aux éditions De Borée. On le trouve dans toutes les bonnes librairies et sur Internet.
Infos Pratiques:
Histoire des rues d’Aurillac
Claude Grimmer
Editions: De Borée
Librairies et Internet
Photos: Didier – iLACA
Madame,
Nous recherchons la rue ou naquit JEAN de BONNEFON à Aurillac ainsi que sa maison. On nous informe qu’il s’agit de la Maison SOURNAC au Graviers.
Pouvez-vous nous aider ? C’est dans le cadre d’une exposition à Calvinet.
D’avance merci de votre obligeance.
Marie France à Calvinet
bonjour madame ;; j ai habité pendant 7 ans étant enfant au 14 rue de la bride : j ai vu une plaque donnant l ancienne dénomination de cette rue comme étant : carriera de la crujiratz ::! j aimerai en connaitre la signification car cela ne me dit rien !! je pensai pouvoir faire le rapprochement avec la rue du crucifix mais celle ci se trouve derrière l’hotel de ville :: merci de pouvoir me renseigner ou sinon ou puis je trouver ma réponse !! merci encore