Bilan du 23e Festival d’Aurillac 2008

Le bilan du 23e festival de théatre de rue d’Aurillac 2008 avec cette année 556 spectacles, 2 225 représentations, 112 étrangers, 85 journalistes, photographes a été présenté par les différents acteurs de cette édition avec les responsables de l’association organisatrice de cet événement:Eclat, la ville, la communauté d’Agglomération, et de nombreuses institutions. Un point de presse sur fond de crise du pouvoir d’achat justifiant la baisse de chiffre chez certains commerçants. La fréquentation sur les spectacles  » In  » est loin d’avoir diminuée avec une augmentation de presque 100% côté billetterie, un plus de stationnement sur certains parkings, 84 572 personnes transportées par la Caba (Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac).

Elus et responsables du festival pour le bilan 2008

Alain Calmette, Maire d’Aurillac a dévoilé ces chiffres avec les organisateurs, en rappelant le grand travail effectué par les services techniques et propreté qui ont nettoyé 28 tonnes de déchets (4 de plus que l’année dernière) soit un total de 40 tonnes pour la Caba. « Ce festival est très soutenu et le succès des collectifs était très grand, ce qui a amené à une dispersion importante du public » a précisé le Maire sur l’effet de moindre fréquentation de certains lieux. » Une sérénité plus grande permettait au public de pouvoir déambuler plus facilement, il ne faut pas confondre fréquentation avec consommation « . Ce festival est un grand succés populaire et nous n’avons qu’à nous féliciter de l’appropriation de l’espace public « .

Pour Jacques Mezard Président de la communauté d’agglomération, c’est un choix des élus qui apportent fortement leur soutien à ce festival avec un apport financier de 500 000 ? pour ce développement culturel à effet économique. « C’est une nette amélioration au niveau de la sécurité que nous avons constaté, on arrive à bien tenir au niveau de la fréquentation et nos collectivités ne sont pas responsables de la réalité de la consommation, il est impossible d’imaginer la vie économique locale sans une manifestation de qualité. Les gens sont restés plus longtemps, il serait lamentable de mettre sur le festival les problèmes de pouvoir d’achat, si l’on veut faire vivre le département, il faut le positiviter en images, tous ensemble ».

Jean Marie Songy directeur artistique du festival a excusé Louis Joinet,
Président d’Eclat qui aurait pu dire au travers de ses voyages dans le monde et qui ne tarit pas d’éloges dans ses activités : « Ce festival est un important travail, d’échanges, de tension entre les gens, c’est le seul festival en France et peut- être en Europe à ouvrir totalement la rue à l’expression . Ce festival pourtant en pleins jeux Olympiques est solide, résistant, dans la forme et le temps , nous travaillons sur la découpe des lieux de la ville avec des espaces plus champêtres, nous sommes un terrain d’aventure en pleine mutation d’espace public. Gran Reyneta et Betontank – EZ3kiel ont drainé à eux seuls plus de 13 000 spectateurs, l’organisation de la première université nomade européenne afin de tenir la dragée haute, sont les seuls moyen de faire monter ce festival avec des idées et des innovations « . Pour conclure :  » Nous avons un super public de Théâtre de Rue, attentif avec une grande boulimie de spectacles « .

Equipes de la ville, et de l’organisation

Quelques chiffres : 22 compagnies officielles (135 représentations, 216
artistes) ; 474 compagnies de passage (556 spectacles, 2 225 représentations) ; 534 professionnels de théâtre de rue dont 112 nationalités étrangères ; 85 journalistes, photographes ; 37 universitaires représentant 24 des 27 nations européennes (université Nomade) ; Les préalables dans 17 communes du bassin, dont 2 du Lot ; 40, 58 tonnes de déchets collectés par la CABA, 4 130 véhicules sur le parking 3A en 4 jours, 3 875 personnes sur le site d’accueil de la Ponetie.

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