Jean Gaudin, en compagnie de son épouse, en présence de Michel Mondy Président de l’Aéroclub du Cantal, de ses membres, a fêté son » jubilé » à 85 ans avec 7000 heures de vol. Ce pilote chevronné a remémoré sa brillante carrière dans l’aéronautique et a rappelé quelques annecdotes lorsqu’il était pilote de chasse. Fiers de le compter parmi eux, ses amis de l’Aéroclub du Cantal ont salué son dynamisme, sa gentillesse et ses qualités d’aviateur.
Jean Gaudin et son épouse
Jean Gaudin a connu la Grande Guerre, et son père était mécanicien à Chinon. En 1942 il passe la ligne de démarcation grâce à la complaisance de gendarmes au courant du prochain débarquement des américains en Afrique.Puis direction Alger, et c’est le début d’une grande carrière aéronautique.
Michel Mondy, président de l’aéroclub du Cantal
Il s’engage pour 4 ans dans l’Armée de l’Air, et affecté à l’Etat Major il assiste à un inoubliable débarquement le 8 novembre 1942 en Afrique. Suite au remaniement de l’Armée Française il s’embarque pour rejoindre New York et rejoindre sa future école de pilotage. Il entre dans l’US Air force dans l’Alabama avec une formation drastique. Dans cette école il apprend à piloter le PT17, BT 13, AT6 et P40, puis affecté le 15 avril 1944 dans le Michigan il pilote le P47 Thunderbold, son avion de préférence et de référence encore à ce jour car il lui a sauvé la vie. A cette époque il fait partie des lauréats du fameux » Army Air Forces Pilot Training « .
En permission à la Nouvelle Orléans il fait la connaissance du trompettiste Louis Armstrong et juste avant de revenir en France il est reçu à la Maison Blanche par le Président américain Roosevelt et son épouse.
A son arrivée en France il est affecté au groupe chasse » Ardennes » basé en Provence et commence ses missions en Italie, puis part pour Ambrieux, Luxeuil et Colmar pour des opérations sur la France occupée et l’Allemagne.
» J’ai reçu un obus de 88 tiré par la DCA allemande, il y avait de l’huile plein le cockpit, mon train était à moitié sorti mon commandant m’a dit: » tu mets l’avion dans le Doubs (rivière de cette région) et tu sautes « . Je n’ai pas sauté, j’ai posé l’avion, je roulais à 45°, j’ai fait un » cheval de bois », j’ai sauté de l’avion, je me suis allongé et l’avion a sauté » nous raconte Jean Gaudin.
Avec 54 missions de guerre, son courage et ses exploits lui ont valu la Croix de Guerre, la Croix de la valeur Militaire et la Croix des Combattants. Dès son retour à la vie civile l’aviation reste sa passion et de 1947 à 1957 il est Chef de Quart au Centre Régional de Contrôle Paris Nord et vole comme réserviste sur P47 et Vampire. De 1958 à 1961, il est Chef du centre d’information de Tananarive à Madagascar volant sur DC 3, MD 315 et Broussard. De 1962 à 1967 il commande l’aérodrome de Djibouti, Chef du service de la navigation aérienne et instructeur à l’ aéroclub local. Lors de cette affectation il rencontre Monique son épouse, une aurillacoise à qui il allait apprendre à piloter.
De 1962 à 1967 il est Expert-Adviser à l’ONU pour le compte de l’A.O.C.I. et conseiller du Ministre de l’aviation civile du Zaïre. De 1969 à 1971 il devient commandant de l’aérodrome de Nouakchott en Mauritanie. Pilote civil au Niger de 1971 à 1980, il pilote le Chef de l’Etat, pénètre les cumulo-nimbus pour provoquer les orages, fait des évacuations sanitaires, et s’occupe de la régulation des V.O.R et I.L.S.
A la question de ce qu’il trouvait de beau vu du ciel : » Le Ténéré, le désert c’est tout jaune et ses formes sont vraiment très belles et le Cantal c’est tout vert, les deux sont magnifiques »
Les membres de l’aéroclub du Cantal ont souhaité à Jean Gaudin encore de nombreuses heures de vol.
Aérodrome d’Aurillac
L’Aéroclub du Cantal existe depuis 76 ans et compte 150 membres.
www.aeroclub-cantal.com
04 71 64 22 00
slt je m’appel imad jété instructeur sur 1 avion a helice (zlin 142) j’ai 1000h de vol + cpl je cherche 1 aeroclub pour 1 recrutement . si vous pouvez m’orientez n’hesitez pas svp. bye