Dans le cadre du 11ème centenaire de la mort de Géraud d’Aurillac, considéré comme le fondateur de la ville, nous organisons une journée de conférences consacrées au « personnage » (faisant office de « 2e volet » après celles sur l’église et l’abbaye lors des fêtes de saint Géraud il y a quelques semaines), avec le concours de plusieurs universitaires venus de France et de Belgique. Elle se déroulera le samedi 21 novembre, au théâtre d’Aurillac, de 10h00 à midi et de 14 h 00 à 17 h00.
L’aristocrate et le saint dans l’Auvergne post-carolingienne Journée d’étude Géraud d’Aurillac. L’Europe de l’An Mil s’est-elle inventée en partie à Aurillac, avec les figures de Gerbert mais aussi de Géraud, dont les faits et gestes ont été donnés à connaître à l’élite de l’époque ?
Il y a quelques semaines, la fête de saint Géraud, à l’occasion du 11e centenaire de sa mort, a donné lieu à des célébrations religieuses, à des réjouissances populaires, et à une série de conférences centrées sur l’histoire de l’église, de l’abbaye et de la paroisse Saint-Géraud.
Deux associations locales, la Société des lettres, sciences et arts « La Haute-Auvergne » et l’ADHRA, associées au Centre d’histoire ‘‘Espaces et cultures’’ de l’université de Clermont-2, proposent un deuxième volet d’exploration historique, consacré cette fois au personnage Géraud d’Aurillac.
Localement, ce sont surtout les fêtes du millénaire d’Aurillac, en 1972, qui ont remis en avant la figure de Géraud comme fondateur d’Aurillac : c’est à partir de là que le prénom s’est mis à être fréquemment donné aux nouveaux-nés, comme un signe de reconnaissance et d’attachement à la ville. La Société des lettres, sciences et arts « La Haute-Auvergne » avait contribué à cette promotion, en publiant une première traduction de la biographie de Géraud, écrite Odon de Cluny au Xe siècle.
Il est vrai aussi que l’image de Géraud diffusée alors, à partir de ce texte, en faisait un homme d’exception, un « bon comte » rejetant la guerre, pardonnant à ses ennemis. Les historiens en avaient fait quant à eux le premier modèle d’une chevalerie chrétienne apaisée qui allait ensuite s’imposer au monde médiéval.
Depuis, divers travaux se sont interrogés sur la validité de cette vision. Lisant entre les lignes d’Odon, ils ont proposé de voir en Géraud un seigneur beaucoup plus proche des façons d’agir de son milieu, qu’on ne l’avait cru, sachant doser habilement le pardon et la punition.
Il n’en reste pas moins que la Vie de Géraud d’Aurillac demeure considérée comme l’un des grands textes de l’Europe médiévale ancienne ; mais il s’agit de mieux comprendre quel pouvait être le message qu’elle entendait diffuser dans le monde de l’époque.
Cette journée d’études sera l’occasion de présenter l’édition de la toute nouvelle traduction de la vie de Géraud d’Aurillac, due à Anne-Marie Bultot-Verleysen.
Les communications de cette journée seront publiées dans le premier numéro de l’année 2010 de la Revue de la Haute-Auvergne.
Stages des lettres, sciences et arts « La Haute-Auvergne »
12, rue Vermenouze, 15 000 Aurillac
Permanence les mardis et jeudis, 8h00 à 11h00
Tel: 04 71 43 21 69
ADHRA
Maison des associations, 15 000 Aurillac
C’est l’article très efficace. Il est bien écrit et a l’amusement. Aussi, il est très instructif. J’ai vraiment apprécié la partie où vous dites que modifier votre avis sur le site de blog. Merci …………..