Un avis favorable de la commission nationale d’aménagement a été donné pour l’implantation de Carrefour à Aurillac sur la zone de la Sablière. D’une surface réduite de 20% et d’un budget d’implantation de 60 millions d’euros au lieu de 80. Jacques Mézard, Président de la Communauté de Communes du Bassin d’Aurillac et Alain Calmette, Maire d’Aurillac appellent les opposants à la sagesse et par ce projet veulent offrir du « choix aux consommateurs ». L’enseigne prévoit en plus de son investissement privé de s’investir dans la vie locale
Interview de Jacques Mézard et Alain Calmette:
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Jacques Mézard ne cache pas sa satisfaction en apprenant la décision de la commission: « la commission nationale d’aménagement a jugé que ce dossier était recevable et a donné immédiatement un avis positif, ce qui permettra maintenant de lancer les permis de construire et je l’espère d’aller le plus vite possible vers la réalisation. J’espère dans l’intérêt de ce territoire, de ses habitants, qu’il n’y aura pas de nouveaux blocages, de nouveaux recours, parce qu’aujourd’hui c’est la possibilité de faire du développement, de faire en sorte que groupes privés investissent lourdement sur l’agglomération du bassin d’Aurillac et dans le Cantal, puisqu’il s’agit de 60 millions d’euros d’investissements privés, avec le souci de s’investir dans la vie locale…. » écoutez la suite dans l’interview audio.
Alain Calmette: « Je suis très satisfait de la décision de la commission nationale, c’est vrai que si elle n’est pas suffisante à l’aboutissement du projet elle est totalement nécessaire, et donc, c’est un pas important vers une réalisation que j’espère la plus rapide possible. Je pense que l’on a percu que la commission constituée de hauts fonctionnaires parisiens n’avait pas une vision réaliste de la situation de l’aménagement commercial à Aurillac et qu’il pensaient que c’était une ville avec un aménagement moderne et confortable, et qu’une zone supplémentaire était à même de briser les équilibres, hors, on leur a montré avec photos à l’appui qu’il n’existait pas de zone commerciale digne de ce nom sur notre ville et qu’à côté, là où l’on a des compétitions d’attractivités( Brive, Tulle, Rodez,) il se faisait beaucoup plus de choses, et rapidement, donc que nous étions pénalisés dans cet espèce de statut quo qui est profitable à certains, mais défavorable au plus grand nombre. » écoutez la suite dans l’interview audio.
Un recours avait été déposé devant le Conseil d’État sur le premier dossier
Photo Visuel: CABA