Pierre JARLIER, sénateur du Cantal, a cosigné une motion parlementaire contre l’exploitation industrielle du gaz de schiste, compte tenu des risques de cette pratique sur le plan environnemental et sanitaire. Contrairement au gaz naturel classique, le gaz de schiste ne se situe pas dans une poche mais se trouve pris au piège dans des roches très peu perméables. L’exploitation de cette source d’énergie se base sur une technique de forage, la fracturation hydraulique, qui implique l’injection sous forte pression de grandes quantités d’eau et de produits chimiques dans le sous-sol pour y fracturer les roches qui contiennent le gaz ; une méthode qui peut notamment entraîner la contamination des nappes phréatiques.
A la suite de la mobilisation des élus et de la société civile, le Premier Ministre a pris la décision de prolonger et élargir le moratoire sur le gaz et les huiles de schiste, qui devait expirer à la mi-avril.
Une mission d’évaluation sur les enjeux environnementaux a été créée et, en parallèle, les travaux de prospection de gaz de schiste ont été suspendus dans le sud de la France dans l’attente des conclusions de la mission. Trois zones étaient concernées : les départements de l’Hérault, de l’Aveyron, de la Lozère, de l’Ardèche et de la Drôme.
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Pierre Jarlier, Sénateur