Après la suppression du train de nuit Aurillac-Paris, après la suppression de l’agence départementale de la SNCF, après la suppression, sous prétexte de cadencement, de 5 trains sur le Cantal, le déménagement de notre territoire continue. En effet, vendredi 06 janvier dernier, les cheminots du Cantal, ont appris la décision de la SNCF de frapper une nouvelle fois le Cantal en supprimant, dès le lundi 09 janvier, le train Capdenac – Aurillac la semaine et le train Aurillac – Capdenac le vendredi…et ce au mépris des usagers cantaliens. Le matériel qui assurait la ligne Aurillac – Capdenac est réquisitionné pour faire face au manque de matériel lié au nouveau cadencement des lignes desservant l’agglomération clermontoise. C’est une fois de plus le Cantal et les Cantaliens qui servent de variable d’ajustement à des décisions prises sans aucune concertation préalable des élus locaux et au mépris de toute politique d’aménagement du territoire. Dans notre département rural, dont on sait qu’il souffre de son enclavement, nous avons plus que jamais besoin de la solidarité nationale et régionale et du maintien de nos services publics de prolixité. Sans réaction et mobilisation de tous, nous atteindrons très rapidement le seuil en deçà duquel le service public ne pourra rapidement plus être rendu correctement à Aurillac et dans le Cantal !!! La logique comptable ne peut pas être celle qui guide un service public de qualité.
Infos pratiques:
www.aurillac.fr
Moins de trains pour desservir le Cantal, c’est la preuve que ce Service public est en grand danger et ce n’est pas nouveau . C’ est une conséquence des logiques comptables inhérentes aux choix partagés par les libéraux de droite et beaucoup trop de socialistes signataires de Maastricht et du traité de Lisbonne.
Des trains privés commencent également à rouler… et l’Hôpital public que vous présidez vogue aussi vers les méandres du privé. Monsieur Calmette rappelez-vous que c’est Monsieur Jospin qui détient le record des privatisations et qu’au même titre que Monsieur Descoeur vous ne pouvez déplorer que bien tard les conséquences en local d’une politique nationale que vous avez partagé et que lui a encore participé à aggraver depuis.
Les citoyens ne sont pas dupes vous ne pouvez pas supportez les choix globaux de vos partis et dénoncer l’inverse en local, il faut que ces attitudes changent mais c’est trop tard, donc il faut changer les responsables successifs de l’organisation de cette casse et voir le politique reprendre la main sur la finance. Pour cela un seul remède renouer avec les valeurs et les principes de la gauche, rendre sa vrai valeur au travail et l’économie réelle.