Alain Calmette communique : J’ai reçu le 11 janvier dernier Monsieur l’Inspecteur d’Académie et cinq de ses collaborateurs pour évoquer les contours de la carte scolaire pour Aurillac et dans le Cantal, qui sera définitivement arrêtée le 9 février prochain. Malheureusement, les décisions à venir s’annoncent dans la lignée des années précédentes. Qu’on en juge : 266 postes dans l’Education Nationale seront supprimés à la rentrée 2012 dans la région Auvergne :
- 141 dans le premier degré (écoles primaires)
- 100 dans le second degré (collèges et lycées)
- 25 personnels administratifs.
Pour le Cantal, et en ce qui concerne le secondaire, le lycée professionnel de Mauriac sera particulièrement touché remettant en cause l’offre de formation de ce bassin de vie déjà durement mis à mal. L’E.R.E.A. d’Aurillac verra également son démantèlement poursuivi, après la fermeture de filières enregistrée l’an dernier, par la suppression d’au moins 4 postes.
Dans le premier degré, 11 postes seront supprimés. On sait que, pour des raisons électorales et pour éviter tous remous, le gouvernement a demandé aux inspecteurs d’académie de ne pas fermer de classe cette année.
Ces 11 suppressions frapperont donc les missions d’accompagnement à la scolarité qui faisaient, il y a encore quelques années, la fierté de notre système scolaire : les postes de RASED (accompagnement des élèves en difficulté), les postes de remplaçants, les assistants en langue étrangère et les assistants pédagogiques en informatique.
Ces suppressions sont la conséquence directe du vote du budget de l’Etat par les parlementaires et ce, en toute connaissance de cause, puisque le Gouvernement a annoncé depuis longtemps qu’après les 17.000 suppressions au niveau national pour 2011, il y en aurait 14.000 en 2012 !!! Monsieur le Recteur et Monsieur l’Inspecteur d’Académie ne font là qu’appliquer les directives. Encore une fois, le double langage selon que l’on se trouve à Paris ou dans le Cantal est à l’œuvre.
J’espère que les protestations multiples devant cette nouvelle dégradation de l’offre de formation dans notre département permettront d’infléchir ces décisions inacceptables.
En effet, ce sont la qualité et les moyens accordés à notre système éducatif qui déterminent l’avenir de notre pays. Il est temps que l’éducation, dans toutes ses dimensions, devienne la priorité de l’Etat pour l’avenir des jeunes générations.